L’article du mois

En 2020, 75% des français de plus de 15 ans déclaraient pratiquer une activité sportive régulière (enquête Insee). Qu’elle soit de loisir ou compétitive, toute activité sportive vise un but unique : rester en bonne santé, notamment grâce à un entraînement cardio-vasculaire régulier. Le cardio fait référence à tout type d’activité physique qui augmente la fréquence cardiaque et améliore la capacité cardio-respiratoire. Voici 6 bonnes, 6 excellentes raisons de l’améliorer ou de la maintenir.

Raison 1 : l’amélioration de la santé cardio-vasulaire
Tout d’abord, cela aide à renforcer le système cardio-vasculaire. Le cœur pompe plus de sang pour répondre à la demande accrue d’oxygène des muscles, ce qui entraîne un renforcement du muscle cardiaque, et améliore son efficacité. Un cœur en bonne santé fortifie les artères et renforce le système immunitaire, réduisant ainsi le risque de maladies cardio-vasculaires telles que l’hypertension artérielle et les maladies cardiaques.

Raison 2 : l’augmentation de la capacité pulmonaire
En plus de renforcer le cœur, le travail cardio aide également à améliorer la capacité pulmonaire. S’engager dans des activités cardio-vasculaires signifie respirer plus rapidement et plus profondément, ce qui permet aux poumons de fonctionner à leur capacité maximale et d’augmenter l’efficacité de l’échange d’oxygène et de dioxyde de carbone dans les poumons. Cette capacité pulmonaire accrue garantit des activités physiques plus intenses et plus longues sans ressentir de fatigue excessive.

Raison 3 : une aide à la perte de poids
Le travail cardio favorise également la perte et la gestion du poids. Le corps utilise les réserves de graisse comme source d’énergie. Plus le coeur est soumis à des exercices de cardio, plus le corps brûle de calories, ce qui facilite le déficit calorique et la diminution de la masse graisseuse.

Raison 4 : endurance et résistance
Le cardiotraining peut améliorer les performances sportives et l’endurance. Le corps s’adapte en augmentant sa capacité à transporter et à utiliser l’oxygène, ce qui améliore l’endurance, la vitesse et la capacité à maintenir un effort physique intense pendant une plus longue période. Que l’on soit un athlète compétitif ou simplement à la recherche d’un meilleur rendement au quotidien, le cardiotraining peut aider à atteindre ses objectifs.

Raison 5 : un bon cardio pour un bon moral
L’exercice cardio augmente la production d’endorphines, les hormones du bien-être qui non seulement réduisent les fringales et favorisent une alimentation équilibrée, mais sont bonnes pour la santé mentale. Les endorphines améliorent l’humeur et soulagent le stress, donc réduisent l’anxiété et la dépression, améliorent la qualité du sommeil et favorisent une meilleure santé mentale globale.

Raison 6 : des capacités cognitives boostées
Enfin, l’exercice cardio peut augmenter la confiance en soi et l’estime de soi, par exemple lorsqu’on atteint des objectifs d’entraînement ou de performance, ou quand l’on constate que ses capacités cognitives telles que la concentration et la mémoire s’améliorent.

En conclusion, le travail cardio est essentiel pour maintenir une bonne condition physique et une santé optimale. Outre le coeur, ses bienfaits sont reconnus sur Ies muscles, les poumons, les anticorps et le cerveau. Les meilleurs activités : la marche, la course à pied, le vélo, la natation, le fitness, et bien sûr… les arts martiaux !

Geneviève POMMIER / avril 2024 / https://dojoyasuke.com/histoire-de-yasuke/

Coach, prof, senseï… quel que soit le nom qu’on lui donne, l’entraîneur n’est pas qu’un technicien à la recherche de performances ou de titres pour ses élèves. À mi-chemin entre le mentor et le moniteur, son rôle tient de l’équilibriste et intéresse beaucoup les psychologues du sport.

Il n’y a pas de recette pour que la délicate relation entre l’entraîneur et son élève soit épanouie et sereine, mais des règles existent.

1- Définir son rôle

Sans perdre de vue ses objectifs, l’entraîneur doit garantir à ses jeunes athlètes :

  • la pédagogie adéquate pour progresser dans la discipline qu’ils ont choisie
  • la sécurité lors d’entraînements adaptés à leurs capacités
  • le dialogue et la cohésion du groupe
  • le plaisir de s’entraîner. 

Il doit faire preuve de patience, d’empathie et de compréhension et gagner la confiance des parents pour en faire des partenaires.

2- Établir un cadre

L’entraîneur n’est pas un gourou que l’on suit aveuglément, mais ce n’est pas non plus un copain. Il faut absolument conserver une certaine distance, tout en étant proche. Mais être proche de ses athlètes ne signifie pas leur manquer de respect, un respect qu’il manifeste dans son comportement et sa rigueur (tenue vestimentaire, ponctualité, langage…). Bien sûr, à l’inverse, il aura les mêmes exigences vis-à-vis des élèves, en mettant en place des routines et des repères solides. De ce cadre dépendent la sérénité des séances et la motivation des jeunes de tous âges.

3- Mettre en avant sa technicité

Sans être un modèle infaillible, l’entraîneur doit faire preuve d’un bagage technico-tactique suffisant pour former convenablement ses élèves et assurer son autorité et sa crédibilité (ce que les sociologues appellent la domination par l’expertise), sans laisser transparaître ses propres doutes et incertitudes. 

4- Gérer les émotions

Une fois ces principes établis, il faut encore s’occuper d’une inconnue qui s’invite régulièrement et immanquablement dans l’équation : les émotions ! Elles sont de 2 ordres :

  • les émotions ressenties lors des entraînements, comme celles générées par  la réussite ou l’échec lors de la réalisation d’un exercice ou après une compétition, la comparaison entre les élèves, la mise en avant ou à l’écart de certains d’entre eux…
  • le transfert affectif, inévitable dans une relation de proximité, mais qui ne doit pas se transformer en dépendance, surtout chez les plus jeunes qui recherchent en permanence l’approbation et l’attention, voire l’amour de leur enseignant.

Un entraîneur fin psychologue est capable d’agir sur le mental, les émotions et la motivation des jeunes qui lui sont confiés. Utilisée à bon escient, cette emprise, basée sur une connaissance des capacités psycho-affectives de chaque athlète, joue un rôle déterminant dans la préparation mentale de ce dernier.

Mais ce lien de subordination peut aussi entraîner des dérives comme la manipulation, l’abus de pouvoir, la maltraitance psychologique, ou pire, les violences sexuelles.

C’est à l’enseignant que revient la tâche de poser les frontières, à lui de doser cette proximité physique, affective et psychologique pour que la relation entraîneur-entraîné soit éthiquement correcte et ne dépasse le cadre sportif que dans des limites acceptables, pour que l’entraînement reste un plaisir.

Un entraîneur peut parfois voir ses joueurs avec son coeur, mais il les juge avec ses yeux.” John Kessel, psychologue sportif américain.

Geneviève POMMIER / mars 2024 / https://dojoyasuke.com/les-enseignants/

Pas d’arbitre, pas de compétition ! Spécialiste dans son domaine, il est garant du bon déroulement d’une compétition et du respect des règles du jeu, il contrôle les feuilles de match et les équipements, comptabilise les points, distribue les pénalités, veille à la sécurité des compétiteurs tout en gardant un œil sur le chronomètre. Des responsabilités qui en rebutent plus d’un ! Pourtant, chacun sait qu’il est le personnage central et incontournable de toute rencontre sportive. Alors pourquoi tant de haine ?

L’arbitre parfait n’existe pas, mais on lui en demande beaucoup :

  • être en bonne forme physique
  • faire preuve de calme et de sang-froid
  • se montrer neutre, impartial et inflexible
  • rester concentré tout au long de la rencontre
  • résister à la pression.

L’arbitre n’est pas un super héros ! Sportif lui-même, pratiquant ou ex-pratiquant, il se met au service de sa fédération, de sa ligue ou de son club mais n’en récolte pas que des bénéfices ! Conscient de l’importance de son rôle et investi d’une mission, il revêt sa tenue spécifique – à la fois armure et cible – et s’apprête stoïquement à livrer son propre combat : veiller à ce que le meilleur gagne et faire en sorte que tous les présents soient du même avis. C’est pas gagné ! 

Car à l’image de notre société actuelle, le comportement des coaches, des athlètes et du public peut être agressif voire violent, méprisant voire insultant. On est bien loin de l’exemple que suppose la fonction pédagogique et éducative du coach, du fair-play dont se vantent les athlètes, ou de la bonne ambiance que le public devrait faire régner pour que le sport reste une fête. 

Même dans le sport amateur, le contrat n’est pas toujours respecté : l’arbitre doit aux compétiteurs rigueur et objectivité, ces derniers lui doivent le respect et l’acceptation de ses décisions. Mais quand la passion s’en mêle, on cherche une victime, un bouc émissaire, un exutoire à sa colère. À enjeux minimes, grandes exigences ! 

Le paradoxe de l’arbitre 

Quelle que soit la discipline sportive, l’arbitre est le mal-aimé. Or, il n’est pas sur le terrain ou le tatami pour être aimé, mais pour appliquer le règlement sans (trop) l’interpréter. Tout le monde – public, téléspectateurs, supporters, parents, coaches, compétiteurs… – est arbitre, mais ceux qui osent passer de l’autre côté de la barrière et devenir de vrais arbitres diplômés ne sont pas légion ! Le constat est général : les vocations sont de plus en plus rares, donc la bonne tenue des compétitions reposent sur les épaules des mêmes arbitres. Les mêmes qui sacrifient leurs week-ends et ne comptent pas leurs heures, en sachant pertinemment qu’ils vont en tirer plus d’inconfort que de satisfaction. Masochisme ? 

La même passion, mais pas la même tenue 

Arbitrer est une tâche pour le moins ingrate : quand un compétiteur perd, c’est forcément la faute de l’arbitre, mais s’il gagne, l’arbitre n’y est pour rien : il a juste rempli son rôle, juste son rôle, rien que son rôle, et ne demande rien en échange.
On aime le détester, sauf quand sa décision nous avantage ! On envie son autorité et le prestige que lui confère son uniforme, mais on n’a pas envie de prendre sa place ! 

On oublie surtout que c’est la tempête sous son crâne : pour appliquer le règlement, il faut le connaître par coeur ; pour octroyer points et pénalités, il faut être rapide et précis. Il n’a pas droit à l’erreur, même après des heures de compétition, des heures pendant lesquelles la peur de prendre la mauvaise décision le met sous pression. 

Alors au final, accordons-nous sur un point : bon au mauvais mais toujours courageux, l’arbitre vit de belles émotions et de riches expériences sportives et humaines et ça, ça n’a pas de prix ! 

Geneviève POMMIER / fevrier 2024 / https://dojoyasuke.com/les-enseignants/

S’il est reconnu que l’hyperactivité est un trouble, il n’y a pas encore de consensus quant à la conduite à tenir face à des enfants souvent en souffrance, incapables de se contrôler et de s’organiser, mis à l’écart puisque vécus comme insupportables ou mal élevés. Pourtant, de nombreuses expériences ont été menées avec succès, notamment la pratique des arts martiaux.

Les traitements médicamenteux (comme la Ritaline) agissent sur les molécules qui transmettent les informations dans le cerveau (en particulier la dopamine) et influent sur le comportement. Mais ces traitements, loin de faire l’unanimité (certains l’appellent la drogue des enfants), devraient être accompagnés d’une activité physique régulière. Et pourquoi pas le karaté ?

C’est la rigueur de la discipline qui va aider l’enfant. Cela commence à l’entrée du Dojo : sans parler de sanctuaire, l’enfant comprend vite qu’une salle de karaté est un endroit un peu particulier qui implique un rituel et des règles (se déchausser, saluer les tatamis, saluer le professeur, faire silence…)

Une fois que le cadre est posé, c’est l’activité en elle-même qui va structurer l’enfant.

Une pratique exigeante, mais juste

Au début, le jeune hyperactif a du mal à canaliser son énergie et à se conformer aux règles. Mais progressivement, il prend conscience de l’aspect sécurisant d’un cadre strict et réalise que l’enseignement à la fois intraitable et bienveillant lui procure de nombreux bénéfices :

  • la discipline et le contrôle de soi, pour appendre à utiliser son énergie de façon positive et efficace
  • la focalisation, nécessaire à l’apprentissage des techniques, et indispensable lors des combats
  • le sens du détail, pour exécuter correctement les techniques et les bonnes positions et trouver la faille chez l’adversaire
  • la mémoire, pour retenir les déplacements et les techniques chorégraphiées des katas (20 mouvements minimum pour les katas de base)
  • la gestion du stress, en situation de compétition
  • l’estime de soi, pour des enfants souvent stigmatisés, dont les résultats scolaires sont en général décevants, bien en deçà de leurs capacités réelles
  • le renforcement musculaire, qui va contribuer à la condition physique globale d’enfants toujours en mouvement
  • le droit à l’erreur, la philosophie des arts martiaux reposant sur un apprentissage long, répétitif et progressif
  • l’augmentation de la dopamine et d’autres neurotransmetteurs, qui améliorent les capacités d’attention, jusqu’à atteindre un équilibre entre le défi à relever et la confiance en ses capacités, que l’on appelle le flow dans le milieu du sport.

Le flow

Contrairement à d’autres disciplines recommandées pour les enfants hyperactifs (comme la natation, le cyclisme ou le tennis), le karaté pratiqué avec un partenaire ou un adversaire (techniques de défense ou combat) implique un certain lâcher-prise : on se fait confiance, on sait quoi faire sans y réfléchir, on enchaîne les bons gestes au bon moment sans effort… bref, on réussit à être concentré inconsciemment.

Mais avant d’atteindre cet état psychologique optimal, l’enfant hyperactif passera par de nombreuses phases d’essais et d’erreurs (plus que les autres), par d’innombrables pertes de concentration… et par des séries de pompes !

Geneviève POMMIER / janvier 2024 / https://dojoyasuke.com

Axés sur le développement psychique, physique, psychomoteur et social des enfants de 3 à 5 ans, les cours de baby karaté se veulent avant tout ludiques, avant d’aborder l’approche spécifique du karaté. S’épanouir en s’amusant, une pédagogie gagnante qui a déjà séduit plus de 15 000 licenciés en France !

À une époque où la sédentarité menace la santé de nos enfants (obésité, troubles cardiaques, faible développement musculaire et osseux, retard de développement cognitif et émotionnel, baisse des interactions sociales, troubles du langage…), les expériences motrices que propose le baby karaté favorisent l’éveil des petits. Encadrés par la Fédération Française de Karaté, les enseignants formés offrent aux tout-petits un cadre à la fois divertissant et contrôlé.

Des bienfaits reconnus

Depuis plus de 10 ans, le baby karaté offre aux jeunes pratiquants de nombreux avantages :

Socialisation 

  • plaisir d’être
  • plaisir de faire
  • acceptation des règles et des consignes
  • autonomie vestimentaire
  • respect des partenaires
  • solidarité

Habiletés sensori-motrices 

  • découverte du corps
  • apprentissage du schéma corporel
  • équilibre
  • coordination
  • agilité et souplesse
  • apprentissage des premiers gestes techniques
  • gestion de l’espace

Capacités mentales 

  • concentration
  • maîtrise
  • persévérance
  • contrôle des émotions

Grâce à des jeux de coopération ou d’opposition et des circuits psychomoteurs, l’enfant découvre les mouvements basiques du karaté tout en s’amusant. Un matériel pédagogique adapté permet de proposer des exercices évolutifs en toute sécurité de faire progresser les enfants en douceur, dans la bonne humeur, la discipline et le partage. Les mouvements doivent être naturels, garantissant ainsi un développement musculaire harmonieux.

Et après ?

Si l’enfant continue la pratique du karaté, sa progression s’en trouve simplifiée : la souplesse est maintenue, les postures et les gestes techniques ont été abordées, le respect des consignes est acquis. La transition se fait donc facilement, que l’enfant opte pour un karaté de loisir ou qu’il s’oriente vers le karaté-compétition, en quête de nouvelles émotions, de nouvelles expériences, de nouveaux défis.

Geneviève POMMIER / décembre 2023 / https://dojoyasuke.com/contact/

Petite devinette : qu’est-ce qui est passé de moins de 10 à plus de 35% en 50 ans ? Le nombre de femmes licenciées à la Fédération Française de Karaté ! Loin de l’image de sport de voyou, le karaté est certainement le sport de combat qui a connu la plus grosse progression en termes de pratique féminine.

La femme est un sportif comme les autres !

Malgré les quelques vieux (et vieilles) réacs encore en vie qui pensent que les arts martiaux sont une discipline masculine, les femmes ont peu à peu investi les dojos. En quête d’une pratique qui leur apporte à la fois bien-être et confiance en soi, elles sont partout : karaté traditionnel, karaté sportif (compétition), karaté training, karaté jutsu… 

Pendant longtemps, la pratique des arts martiaux était carrément interdite aux femmes, pour des motifs aussi variés qu’étonnants (les femmes ne sont pas assez mûres ni assez disciplinées, le sport diminue leur féminité voire les empêche de procréer… lol !). Il faudra attendre l’année 1982 pour que les femmes soient autorisées à disputer leur premier championnat d’Europe combat.

Pourtant, la pratique du karaté féminin est parfaite pour se défouler et évacuer le stress d’une journée de travail, excellente pour la forme et la ligne, et bien sûr, recommandée pour le mental et le dépassement de soi.

Le karaté ne met pas la puissance physique en avant, mais plutôt la vitesse, la réactivité, la souplesse, la coordination et l’endurance. Certes, cela reste un sport de combat, donc un mauvais coup, une blessure est toujours possible. Mais pour celles qui craignent le contact, il y a la solution du body karaté, à mi-chemin entre le karaté et le fitness, idéal pour le cardio.

Chez les jeunes filles, le karaté est conseillé pour canaliser l‘énergie, développer les réflexes, améliorer la souplesse et la coordination. En tant qu’art martial, le karaté apprend à garder son sang-froid dans des situations conflictuelles ou carrément violentes, à maîtriser ses gestes et à gérer ses émotions. 

Quant aux pratiquantes plus âgées, elles rechercheront, à travers une pratique adaptée, un maintien de leur masse musculaire et de leur équilibre afin, entre autres, de prévenir les chutes et les fractures. Gare à l’ostéoporose !

Quelques figures de proue

On l’aura compris : les sports de combat ne sont plus aussi genrés ! L’image de femme fragile a vécu, et la médiatisation des exploits de quelques championnes y a certainement contribué : Estelle Mossely (championne olympique de boxe ET ingénieure) ou Alexandra Recchia (championne du monde de karaté ET avocate) pour ne citer qu’elles, ont prouvé qu’on pouvait concilier sport de haut niveau et études supérieures.

Le karaté du 21ème siècle

Que l’on s’inscrive au karaté pour ses valeurs ou pour lutter contre les violences faites aux femmes, pour rester en forme ou pour relever un défi personnel, la démarche est synonyme de dynamisme, d’estime de soi et d’indépendance. Un truc de femme moderne, quoi !

Geneviève POMMIER / novembre 2023 / https://dojoyasuke.com/nos-activites/

De manière générale, tous les sports offrent des bienfaits :

  • physiques (augmentation ou maintien de la masse musculaire, cardio, coordination, équilibre…)
  • psychiques (évacuation du stress)
  • psychologiques (dépassement de soi) 
  • et sociaux (lorsqu’ils se pratiquent en club).

Beaucoup de disciplines développent à la fois le corps et l’esprit, les muscles et le mental, les biceps et la bienveillance ! Mens sana in corpore sano, disait Jules (César ou Ferry, on ne sait plus).

Si l’on veut en plus que le sport fasse travailler toutes les zones du corps de façon harmonieuse, la liste diminue ! Car nous ne sommes pas tous prêts à avoir les épaules de déménageurs des nageurs, les bras différents des tennismen ou les cuisses hypertrophiées des cyclistes sur piste !

Les sports de combat font partie du cercle très fermé des sports complets, surtout s’ils se pratiquent en compétition comme le karaté, le judo, le jiu-jitsu ou le taekwondo. Ils exigent une grande précision, une excellente condition physique, un contrôle absolu du corps et de l’esprit.

And the winner is…

1- Le karaté est une combinaison idéale

Cet discipline martiale (c’est-à-dire relative à la guerre, selon la définition de Pierre… Larousse, cette fois) nécessite des capacités physiques et mentales autant que techniques et stratégiques.

2- Le karaté développe toutes les muscles 

Le haut du corps est sollicité lors des blocages et des attaques de poing, et le travail des abdos et les exercices de gainage sont essentiels, sans oublier la protection des lombaires. Quant au bas du corps (fessiers, jambes), il est renforcé dans les positions et les déplacements, et lors des coups de pieds, ces derniers aidant également à améliorer la souplesse.

3-  Au karaté, pas de droitier, pas de gaucher

En kata comme en combat, les pratiquants se déplacent dans l’espace et enchaînent techniques de poings et techniques de jambes à droite comme à gauche, ce qui permet de travailler la latéralisation, et d’éviter qu’un hémi-corps soit plus ou moins développé que l’autre.

4- Le karaté, ce n’est pas de la gonflette 

Le karaté est un sport de combat basé sur la technique et la précision, plutôt que sur la force. En privilégiant l’agilité et la réactivité, la vitesse et la coordination, cet art martial aboutit à un savant équilibre entre physique et technique, limite la prise de poids, stimule la circulation sanguine et prévient l’installation de la graisse.

Un truc en plus

Résumons-nous : bienfaits physiques et psychiques, bénéfices psychologiques et sociaux, la force et la souplesse, le corps et l’esprit… Si en plus, on apprend à se défendre grâce à une pratique ludique et stimulante, what else ?

Geneviève POMMIER / octobre 2023 / https://dojoyasuke.com/nos-activites/

Cependant, cet âge-clé ce n’est qu’une moyenne, car les enfants  ne se développent pas tous au même rythme. De plus, certains clubs accueillent les plus petits dès 3 ans, pour développer leurs compétences motrices. Enfin, on peut commencer le karaté à tout âge, et heureusement !

Une pratique adaptée

Un professeur de karaté (ou Senseï en japonais) digne de ce nom (ils le sont presque tous, qu’on se rassure !) dispensera des cours différents selon le profil de ses élèves :

  • avant 6 ans, l’enseignant proposera des exercices très ludiques basés sur l’équilibre, la coordination et le schéma corporel ; c’est le baby karaté
  • à partir de 6-7 ans, les enfants développent force et souplesse, concentration et attention, explosivité et réactivité, précision et esprit d’analyse ; à cet âge, il peut déjà s’initier à la compétition
  • chez les adolescents et les jeunes adultes, l’objectif est de travailler la souplesse, les réflexes, la tonicité et le cardio
  • après 40 ans, le karaté permet un entretien physique, sans forcément rechercher la performance ou la compétition
  • pour les seniors, il existe la formule karaté santé, dont les objectifs sont de maintenir les capacités physiques, cardio-vasculaires et cognitives et de lutter contre la sédentarisation et l’isolement.

Au programme des cours pour enfants : un échauffement ostéo-tendineux complet des muscles, des tendons et des articulations, un peu de cardio, des exercices techniques, des jeux de réactivité et d’adresse, du kata et du combat. Au final, des petits karatékas épanouis et heureux et des parents satisfaits !

De plus, cette discipline a depuis longtemps renforcé les conditions de sécurité pour éviter au maximum les accidents : équipés de gants, de casques et de protège-dents, les débutants apprennent dès le début la gestion de la distance et le contrôle des coups.

Des valeurs morales et éducatives

Le karaté est l’art martial idéal pour les enfants, car il enseigne :

  • la rigueur, en exigeant des gestes techniques précis
  • le respect des règles et de l’adversaire
  • la stratégie, lors des phases de combat
  • la volonté, en leur faisant comprendre que se rapprocher du geste parfait demande du travail et de la ténacité
  • l’humilité, en apprenant à gagner, mais aussi à perdre.

Des valeurs essentielles pour forger le corps et l’esprit des adultes de demain.

Geneviève POMMIER / septembre 2023 / https://dojoyasuke.com

1- Le karaté, pour la concentration et la rigueur

Le karaté est l’une des disciplines les plus anciennes du monde, basé sur des principes comme la loyauté ou l’honneur. Son principal atout est sa finalité : l’auto-défense sans arme, qui peut permettre de faire la différence lors d’une situation critique, dans un monde toujours plus compliqué et dangereux.

Les cours de karaté sont structurés de façon à gérer au mieux les enfants hyperactifs, colériques ou au contraire très introvertis. Le respect des consignes requiert discipline et attention :

  • les techniques de combat, souvent travaillés à deux, visent la maîtrise du geste et la précision, qui garantissent l’intégrité physique du partenaire
  • la pratique des katas (simulations de combat multidirectionnels) aident à la latéralisation et à la mémorisation.

2- Le judo, pour le physique et la zenitude

Très intenses, les entraînements de judo renforcent le corps pour mieux apaiser l’esprit : les enfants se défoulent tout en apprenant à respecter les règles et à intégrer le code moral des arts martiaux : modestie, courage, amitié, politesse, sincérité…

3- Le taekwondo, pour la souplesse et le sens de l’équilibre

Cet art martial coréen privilégie les techniques d’attaque, notamment les coups de pieds. Leur difficulté progressive apprend aux enfants le patience et la ténacité.

4- le jiu-jitsu, pour l’engagement

Dérivé du judo, le jiu-jitsu a pour objectif de soumettre l’adversaire par étranglement ou immobilisation au sol, mais sans projection. Les compétences stratégiques sont donc primordiales, ainsi que la vitesse, la réactivité et l’explosivité.

5- la boxe, pour l’agilité

Le « noble art » a toujours la cote, et attire de plus en plus les femmes et les enfants. Il développe en même temps la force physique et la coordination. Autre avantage : l’apprentissage est plus rapide que pour les arts martiaux.


Résumons-nous : le karaté et les sports de combat en général améliorent la condition physique et la coordination, apprennent à se défendre et travaillent le corps et l’esprit. Forcément, on note des répercussions positives sur les fonctions cognitives (mémoire, attention, concentration, stratégie, flexibilité, prise de décision…) et à terme sur les résultats scolaires. Le choix est large, avec cependant une certaine préférence pour… devinez quoi ?

Geneviève POMMIER / août 2023/https://dojoyasuke.com/nos-activites/

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